L’agroforesterie contribue beaucoup au maintien des forêts et permet aux communautés productrices de cacao de rester solides et unies.

Ouatara Shaka est un producteur de cacao qui vit dans la région de Bossoha en Côte d’Ivoire depuis près de 35 ans. Lui et d’autres producteurs comme lui ont d’abord déménagé dans la région parce qu’ils voulaient créer un avenir meilleur pour eux-mêmes et leurs familles. Mais alors que la culture du cacao et du café les a aidés à gagner leur vie et soutenir leurs familles, les producteurs de cacao tels que Shaka sont souvent exposés à une variété de variables externes qui rendent difficile pour eux l’obtention de moyens de subsistance stables et peuvent les pousser à s’étendre davantage dans les zones forestières. Cela, à son tour, conduit les producteurs de cacao à convertir de nouvelles terres en terres agricoles afin de répondre à la demande accrue de cacao et de satisfaire aux besoins de leur subsistance, les piégeant dans un cercle vicieux qui crée des problèmes à long terme pour les forêts et les agriculteurs.

« Quand je vois quelqu’un détruire une forêt, tuer des arbres, cela me brise le cœur », dit Shaka. « Parce que lorsqu’un terrain entier est détruit, si cette parcelle n’est pas reboisé, elle devient inutile. Seuls les arbres enrichissent le sol. »

La pression croissante d’un large éventail de sources, y compris l’exploitation forestière et d’autres cultures, menace l’intégrité écologique des forêts. Les organisations et les communautés cherchent à changer cette équation en aidant à reboiser des zones tout en complétant davantage les revenus des producteurs de cacao.

Le concept est connu sous le nom d’agroforesterie, et Cargill et le PUR Project  collaborent depuis trois ans pour aider à le faire progresser dans des communautés telles que Bossoha en Côte d’Ivoire.  Le projet a été soutenu par plusieurs clients de Cargill.

Depuis le début de 2019, les résultats ont inclus :

• Planter près d’un demi-million d’arbres
• Faire participer plus de 4 600 agriculteurs
• Incorporer 17 espèces d’arbres différentes
• Travailler avec trois pépinières communautaires dirigées par des femmes pour les semis

« Les forêts et l’agriculture peuvent coexister. Pour nourrir le monde de façon sûre, responsable et durable, elles doivent le faire. C’est la force motrice de ce partenariat agroforestier, que nous avons vu faire une réelle différence », a déclaré Sebastiaan van der Hoek, conseiller en climat et en utilisation des terres de Cargill pour le secteur du cacao et du chocolat.

Avec le Partenariat 1 pour 20 et PUR Project, Cargill a pris le premier pas dans le secteur en modélisant différents scénarios d'agroforesterie afin de comprendre comment cela pouvait aider les producteurs à mieux gagner leur vie tout en contribuant à protéger notre planète. Leur analyse comparative a montré que - lorsqu’elle est effectuée correctement - l’agroforesterie « a le potentiel de modifier considérablement la répartition des revenus des ménages agricoles » de sorte que les revenus d’un plus grand nombre de ménages s’élèvent au-dessus du seuil de pauvreté. Il ne peut pas faire la différence tout seul, mais il peut faire partie d’une approche holistique.

C’est pourquoi Cargill et PUR Projet prolongent leur programme d’agroforesterie de trois ans. Cargill aide à financer le coût des semis, le personnel spécialisé sur le terrain et l’engagement direct avec les ménages producteurs de cacao.

Pour obtenir une image vivante de l’impact de ce travail, visionnez la vidéo complète avec Shaka ci-dessous.

« Même si nous ne reverrons plus jamais nos forêts primaires, nous devons planter de nouveaux arbres pour rétablir l’harmonie », a déclaré Shaka. « Si nous plantons des arbres, l’ombre reviendra, et s’il pleut, le sol restera humide et fertile. »

Il a ajouté: « Je replante des arbres pour mes enfants, pour continuer à vivre du cacao et fournir un moyen de subsistance à ma famille. Les arbres sont notre patrimoine commun, c’est pourquoi nous devons en prendre soin. »

Avec l’aide de PUR Project, Cargill et de nos partenaires supplémentaires, la communauté Bossoha et d’autres en Afrique de l’Ouest peuvent faire de sa vision une réalité.

 

 

 

* Génériques : Vidéo: ^© Morgan Jouquand / Unforeseen Studio. Photographie de Ouatara Shaka : Unforeseen Studio.